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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CHAPITRE IV
II. — Plapârami6â
N° 27.
(Trip., VI, 5, p. 62 v°-63 r0.)
Quand on parle de la pâramitâ de moralité (01a), qu'entend-on par là ? Être insensé et stupide, cruel et violent, se plaire à détruire la vie des êtres vivants, être avide, voleur, luxurieux et malpropre, être fourbe, injurieux, menteur, et artificieux dans son langage, être jaloux, colérique et ne plus se posséder, mettre en péril ses parents et faire périr les saints, parler mal du Buddha et importuner les sages, s'emparer des ustensiles d'un temple ancestral, nourrir de mauvais projets pour nuire aux trois Vénérables (Buddha, Dharma, Saingha), ce sont là les plus graves défauts ; ceux qui les ont aimeraient mieux se voir couper et hâcher en morceaux sur la place publique plutôt que de jamais croire aux trois Joyaux (Triratna) bouddhiques et aux quatre Bienfaits (1) qui assurent le salut de tous les êtres.
(1) Le Kiao tch'eng fa chou (Trip., XXXVII, 3, p. 68 vo) explique l'expression v_q ,Q, comme désignant « les quatre bienfaiteurs » qui sont, pour le religieux : 1° le père et la mère; 2° le maître; 3° le roi; 40 le bienfaiteur (dânapatî). Si l'expression s'applique à la fois aux religieux et aux laïques, les quatre bienfaiteurs sont : 1° le père affectueux et la mère compatissante ; 20 tous les êtres qui sont les uns à l'égard des autres comme des
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