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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 4!i-45) 165
tête contre le sol, ils louaient sa perfection et s'exhortaient les uns les autres à faire effort et à tenir une noble conduite ; ils acceptèrent les défenses, puis se retirèrent.
A la suite de cela le soleil et la lune perdirent leur éclat ; les cinq planètes furent désordonnées ; des prodiges néfastes se succédèrent sans interruption ; il y eut des sécheresses et le grain devint cher ; le peuple fut irrité contre son roi.
Le Buddha dit aux bhiksus : Celui qui en ce temps était Tch'an-i'i-ho, c'était moi-même ; le frère cadet, c'était Maitreya ; le roi, c'était l'arhat Kiu-lin (1).
Telle est la manière dont la pâramitâ de patience du Bodhisattva pratique la patience des injures.
N° 45.
(Trip., VI, 5, p. 69 v°-70 r°.)
Autrefois le Bodhisattva était né comme fils d'un pauvre homme ; ce pauvre homme ne voulant pas l'élever, l'enveloppa dans une étoffe de coton, et, pendant la nuit, au moment où il n'y a personne, il le déposa silencieusement à un carrefour de quatre chemins ; en même temps il Plaça sur sa tête mille pièces de monnaie en cadeau d'adieu. En vertu des coutumes de ce royaume, ce jour était un jour de fête ; sur toute l'étendue du territoire, les hommes de haute condition aussi bien que ceux de condition inférieure se réunissaient sans cérémonies ; chacun d'eux festoyait et se livrait à la joie avec les siens. Un brah-
(1) Hivan-tsang (Vie, p. 125 ; Mémoires I, p. 302), raconte avoir vu à Çrâvasti la fosse où fut englouti le méchant bhiksu Kokâlika qui avait calomnié le Buddha.
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