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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
376 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 107-108)
venue comme auparavant. » Le roi répondit : « Si ma femme elle-même est telle, à combien plus forte raison les autres femmes ordinaires ! » Ces deux hommes entrèrent alors dans la montagne ; ils se coupèrent la barbe et les cheveux et se firent çramanas. Songeant qu'il n'est pas possible en compagnie des femmes de s'adonner aux occupations (saintes), ils firent des progrès dans l'excellence sans jamais se ralentir, et obtinrent tous deux la voie de Pratyeka Buddha.
N° 108.
(Trip., XIX, 7, p. 2'1 r°.)
Autrefois, il y eut une femme qui enfanta une fille d'une beauté sans égale. Quand (cette fille) eut trois ans, le roi du royaume la prit pour la regarder et appela un religieux pour déterminer, d'après son horoscope, si elle pourrait ou non devenir plus tard son épouse principale. Le religieux lui dit : « Cette fille connaîtra un homme, et Votre Majesté ne viendra certainement qu'après lui. » (Le roi dit :) « Je la tiendrai prisonnière et bien cachée. » Il appela alors auprès de lui une grue (et lui demanda :) « Où est l'endroit où vous habitez ? » Elle répondit au roi : « Je réside sur un arbre qui est à mi-côte d'une haute montagne; c'est un lieu par où ne peuvent passer ni les hommes ni les animaux. En bas, est un tourbillon d'eau sur lequel les bateaux ne peuvent aller. » Le roi lui dit : « Je vous confie cette fille pour que vous l'éleviez. » Aussitôt elle la saisit et l'emporta. Chaque jour elle allait prendre de la nourriture chez le roi pour la donner à la fille. Après qu'il en eut été pendant longtemps ainsi, il y eut au som-
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