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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 52-53) 197
ces hommes sont-ils vos amis et sont-ils mes ennemis ; vous avez été comblé de bienfaits et moi j'ai été dépouillé; ne serait-ce pas que vous m'avez calomnié ? » Il fit un noeud à la ceinture de son frère cadet (1) et lui dit : « Dorénavant, de génération en génération je vous traiterai avec cruauté et je ne vous pardonnerai jamais. » Le Bodhisattva, fort affligé, prononça ce voeu en versant des larmes : « Puissé-je de génération en génération rencontrer le Buddha, voir la Loi, servir en personne les çramanas; que mes quatre bienfaits recouvrent tout et que par ma bonté je sauve tous les êtres; je traiterai mon frère aîné comme moi-même et je ne violerai point ce serment. » A partir de ce moment, le frère aîné maltraita à toute occasion son frère cadet et celui-ci constamment le sauva.
Le Buddha dit aux bhiksus : « Celui qui en ce temps était le frère cadet, c'était moi-même; le frère aîné, c'était Devadatta. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de patience bienveillante du Bodhisattva pratique la patience des injures.
No 53.
(Trip., VI, 5, p. 73 r°-v°.)
Sûtra (du Bodhisattva) expiant une faule en endurant la faim pendant six années.
Autrefois le Bodhisattva était le roi d'un grand royaume; il confiait sa destinée aux trois Vénérables et s'acquittait
(1) Il semble que ce soit 14 pour le frère aîné un moyen de marquer la haine tenace qu'il avait conçue envers son cadet.
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