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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
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CONTES BOUDDHIQUES (N° 4)
se perdent dans de terribles souffrances et j'ai voulu les sauver, faire en sorte qu'ils obtiennent le bonheur et que leur vie soit perpétuellement tranquille. Pour moi, quand, plus tard je mourrai de vieillesse, l'agrégat de mon corps devra être abandonné; mieux vaut donc en faire don avec bienveillance afin de secourir les autres -êtres et d'accomplir un acte de vertu. » Sur ce, il se jeta la tête la première dans la gueule du tigre ; s'il lui présenta sa tête, c'est parce qu'il désirait faire en sorte qu'il mourût promptement et qu'il ne s'aperçût pas de la souffrance. La tigresse et ses petits furent ainsi tous sauvés.
Tous les Buddhas louèrent la vertu (du Bodhisattva) et son mérite par lequel il égalait les plus grands saints. Les devas, les nagas, les bons génies et tous ceux qui sont doués de sagesse furent tous émus ; les uns obtinrent les dignités de Srotâpanna, de Sakrdâgâmin, d'Anâgâmin, d'Arhat ou de Pratyeka Buddha (4); il y en eut d'autres qui conçurent la pensée de la sagesse sans supérieure, correcte et vraie (anuttara bodhi cittotpâda) (2) et qui, grâce à leur vaillante résolution, enjambèrent de neuf kalpas en avant de tous les Bodhisattvas; ils firent le serment d'être dans les cinq impuretés (3) un guide des devas
(4 « canal » ou « chenal »; ce terme désigne ceux qui sont
entrés dans « le courant » (srota) de la vie sainte, c'est-à-dire les srotàpannas. ,,j4 ! désigne les sakrdâgâmin, c'est-à-dire ceux qui reviendront naître une fois dans la condition d'homme et une fois dans la condition de deva; d'après le Fan yu Ts'ien (sea wen d'Y (sing (p. 38 vo), le
mot ,,jA est l'équivalent du sanscrit punar = de nouveau; * signifie
donc : celui qui vient de nouveau, celui qui revient; le terme sakrdàgâmin est souvent aussi rendu par l'expression — 3g, qui indique que
le sakrdâgâmin revient une seule fois. « ne pas revenir »; ce
terme désigne les anâgâmin qui ne doivent pas revenir dans le monde
du désir. ; ce terme désigne les arhats; cf. p. 1, n. 2. g
— « ayant seul la connaissance des causes »; ce terme désigne les
Pratyeka Buddhas qui, ayant compris l'enchaînement des doue nidànas, assurent leur salut individuel.
C'est là le point de départ de la carrière de Bodhisattva.
, j . Les cinq impuretés (kasàya) sont : 10 impureté de longévité,
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