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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 76-77)
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les animaux qui se confièrent au Buddha, le premier à se convertir fut ce nâga.
Telle est la manière dont le Bodhisattva concentre son coeur par la pâramitâ de contemplation.
N° 77.
(Trip., VI, 5, p. 83 r°.)
En poursuivant sa route, le Buddha rencontra un petit sentier au bord duquel était un arbre ; le Buddha s'assit au-dessous avec les douze cent cinquante bhiksus. Concentrant son coeur, il entra en contemplation ; sur ces entrefaites, cinq cents chars vinrent à passer; or le Buddha, qui avait fort soif, dit à Ananda : « Allez me chercher de l'eau, car je désire en boire. » Ananda répondit : « Justement, cinq cents chars sont en train de passer ; l'eau est fort trouble, et on ne peut la boire. » Le Buddha réitéra son ordre en disant : « Je suis encore plus altéré ; allez promptement me chercher de l'eau. » Il répéta cela deux ou trois fois. Ânanda lui dit alors : « Il y a un ruisseau nommé K'ieou-touei (Kakutthâ) ; l'eau en est pure, limpide et bonne ; on peut s'y laver ; on peut la boire. » Avant que le Buddha eût fini sa conversation avec Ananda, intervint un homme appelé Pao-ki (Pukkusa), qui avait servi comme son maître un âjîvaka nommé Lo-kia-lan (Ârata kâlâma) (1) ; ce Pao-ki remarqua l'éclat surnaturel du Buddha, son corps qui avait la couleur de l'or rouge, ses marques primaires
(1) Un des deux maîtres du Buddha.
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