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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0053 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 53 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (Nos 5_6)   19

désirs qui lui avaient été exprimés ; il descendit donc de la salle, enroula ses cheveux à un arbre et dit : « Je vous fais don de ma tête. » L'ascète tira son épée et s'avança en marchant rapidement.

A ce spectacle, le dieu de l'arbre, indigné de la perversité de cet homme, lui frappa la joue de la main, en sorte que son corps s'affaissa sur lui-même, que sa figure se retourna en arrière, que sa main tomba et que l'épée lui. échappa. Le roi put ainsi rester sain et sauf ; ses ministres et son peuple lui souhaitèrent une longue vie ; en proie à la fois à l'émotion et à la joie, tous les devas louèrent sa vertu en disant : « Voici ce qu'on peut appeler une libéralité qui vient du coeur. » Les quatre rois (devarâjas) le protégèrent et toutes les mauvaises influences disparurent ; dans le pays, il n'y eut plus de maladies et les cinq sortes de céréales furent abondantes et mûrirent; les pri- sons s'effondrèrent ; le prince et le peuple furent très joyeux..

Le Buddha dit aux çramanas : « Celui qui en ce temps était le roi K'ien-yi, c'est moi-même ; l'ascète, c'est Devadatta. »

Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du Bodhisattva pratique la libéralité.

N° 6.

(Trip., VI, 5, p. 52 r°.)

Autrefois le Bodhisattva était le roi d'un grand royaume ;. il gouvernait son peuple avec bienveillance; il agissait avec abnégation pour sauver les autres. Chaque mois et chaque jour, il parcourait le pays pour voir ceux qui étaient dans le dénuement ; il aidait et secourait les abandonnés