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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
282 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 77-78)
apportez-le moi pour que je l'offre au Buddha ». Le suivant se conforma à ces instructions, retourna à la maison ét rapporta le vêtement ; Pao-ki (Pukkusa), de ses propres mains, en revêtit le corps de Buddha ; puis il recula, se prosterna et dit : « Maintenant, ô Honoré du monde, je souhaite que vous abaissiez votre lumineuse divinité jusqu'à venir dans mon pays qui est un lieu où se trouvent . des gens purs et croyants ; en même temps, vous daignerez descendre dans ma demeure où tous les membres de ma famille, grands et petits, feront personnellement des offrandes au Buddha. Même quand on vivrait aussi longtemps que le ciel et la terre, et qu'on ferait, avec un coeur absolument respectueux, des offrandes aux êtres tels que devas, n'agas; démons, génies, êtres qui rampent, qui volent, qui avancent comme des insectes, qui marchent, qui grouillent ou qui remuent, le mérite qu'on aurait ainsi acquis ne vaudrait pas celui qu'on s'assure en donnant à manger pendant un seul jour à un seul çramana ; combien plus grand encore sera le mérite si l'offrande s'adresse au Buddha correct, vrai, sans supérieur. Je souhaite que vous incliniez votre vaste bienveillance en me donnant un bonheur illimité. » Le Buddha lui dit : « C'est fort bien. »
Telle est la manière dont le Buddha concentre son coeur par la pâramitâ de contemplation.
N° 78.
(Trip., VI, 5, p. 83 r°-84 v°.)
Le Bienheureux (Bhagavat) raconta ceci sur lui-même : « Au temps où j'étais Bodhisattva, mon nom était « Toujours-affligé» (Tch'ang-pei). Le Bodhisattva « Toujours-affligé »
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