国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
104 | CONTES BOUDDHIQUES (Nos 28-29) |
tous côtés et tous disaient : « Quel est l'homme qui a tue notre roi ? » Ils allèrent à sa recherche sans pouvoir le trouver ; puis ils revinrent garder leur roi en poussant des lamentations.
Le chasseur s'en revint avec les défenses ; quand le roi vit ces défenses, son coeur fut agité par la crainte ; son épouse plaça les défenses dans sa main, mais aussitôt qu'elle voulut les regarder, un coup de tonnerre la foudroya; elle mourut en crachant le sang et entra dans les enfers.
Le Buddha dit aux çramanas : « Celui qui en ce temps était le roi-éléphant, c'était moi-même ; l'épouse principale, c'était Kieou-yi (Gopâ) ; le chasseur, c'était Devadatta; l'épouse secondaire, c'était Hao-cheou (Belle-tête) (1).
Telle est la manière dont la pâramitâ de ferme résolution du Bodhisattva observe la moralité (çîla).
N° 29.
(Trip., VI, 5, p. 63 r°-63 v°.)
Autrefois le Bodhisattva était un roi-perroquet; constamment il observait la religion bouddhique ; il confiait sa destinée aux trois Vénérables. En ce temps, comme il (savait qu'il) devait mourir, jusqu'à sa mort (il voulait) ne pas commettre les dix actions mauvaises; d'un coeur bienveillant, il enseignait et convertissait; les six pâramitâs étaient son principal sujet (d'explication). Cependant, le roi de ce pays aimait manger des perroquets ; en cherchant avec soin, un chasseur aperçut cette assemblée de perroquets ; il la captura avec un filet et s'empara de toute
(1) Comme on le verra à la fin du conte no 31, Hao-cheou n'est autre que Cincâ.
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。