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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 72-73) 263
merveilleux, droit, vrai et sans supérieur ; je l'ai vu, dis-je, venir au milieu de la cour de la maison ; maintenant, je lui fais des offrandes, je brûle des parfums, j'allume des lampes, je suspens des pièces de soie, je présente des fleurs ; matin et soir je l'adore et je lui remets ma destinée en me prosternant la tête contre terre. Il vous faut le servir, et certainement vous vous conformerez ainsi àla sainte règle. » Le mari fut très joyeux ; de tout son coeur, il témoigna son respect. Les habitants du pays, grands et petits, reçurent tous son influence. Il en fut ainsi pendant plus de quatre-vingt-quatre mille années.
Le Buddha dit à Çâriputra : « La personne, qui en ce temps-là, était la femme, c'est moi-même ; celui qui était alors le mari, c'est llaitreya ; la veuve, c'est Çâriputra : le voisin méchant, c'est Devadatta.
Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.
N° 73.
(Trip., VI, 5, p. 80 r°.)
Sûtra du (Bodhisattva qui), ayant allumé une lampe, reçut une prédiction.
Autrefois le Bodhisattva avait un corps de femme; c'était une jeune veuve qui gardait la chasteté et qui avait confié sa vie aux trois Vénérables; elle était dans une condition pauvre et se plaisait à la sagesse; elle déployait son énergie sans relâche; renonçant à tous les gains illicites, elle s'occupait à vendre de l'huile. En ce temps, il y avait un çramana qui était sur le déclin de son âge; il appliquait sa
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