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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0026 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 26 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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Un autre médaillon de Barhut (XXXIV, 2) nous montre un poisson énorme et, au-dessous, un bateau chargé de

passagers ; c'est l'histoire de la nef qui allait être avalée par le poisson makara ; mais ceux qui la montaient eurent la bonne inspiration d'invoquer le nom de Buddha, ce qui les fit aussitôt sortir de la gueule du monstre (n0 186).

Dans d'autres cas, la version chinoise nous fournit un détail qui explique telle ou telle particularité d'un bas-relief. En voici un exemple : le Çyâma jâtaka est figuré sûr une des portes de Sânchi ; dans l'interprétation très exacte qu'il en a donnée, M. Foucher (1) attire l'attention sur une divinité qui a ressuscité le jeune Çyâma ; ce ne peut être, dit-il, la Bahusundari de la version pâlie; d'autre part, le récit du Mahâvastu ne nous est d'aucun secours puisqu'il n'a recours à aucune intervention d'un être surnaturel ; il est probable, ajoute M. Foucher, que ce personnage n'est autre que Çakra. Cette hypothèse est en effet confirmée par la rédaction chinoise (no 43) qui fait descendre du ciel Çakra pour rendre la vie à l'enfant.

Les contes nous permettent de comprendre, non seulement les bas-reliefs ou les fresques, mais encore les an. tiennes processions liturgiques où l'on représentait des scènes des existences antérieures du Buddha. Étant de passage à Ceylan en l'an 4'12 de notre ère, le pèlerin Fahien raconte (2) que, lors de la fête du milieu (lu troisième mois, le roi du pays faisait représenter des deux côtés de la route les cinq cents existences passées du Bodhisattva; ici, on le voyait sous les traits du prince Sudâna (n0 500) ; là, il était le jeune Çyâma (no 43) ; là encore il apparaissait comme roi-éléphant, ou comme cerf ou comme cheval (probablement les nOS 28, 1.8 et 59) ; les figures étaient peintes et il semblait qu'on vît des personnages vivants.

  1. Les Bas-reliefs gréco-bouddhiques du Gandhura, p. 283.

  2. Chap. XXXVIII; trad. Legge, p. 106.

XII

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