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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
224 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 558-59)
loua d'être tel ; mais, pour voir ce que valait sa résolution, il créa miraculeusement des êtres semblables à des cerfs qui remplissaient le royaume et dévoraient les céréales ; toutes les moissons de céréales disparurent sur le sol devenu ras ; le peuple s'en plaignit ; le roi dit : « Plutôt que de protéger ce royaume en faisant une méchante tromperie, mieux vaut causer sa ruine en observant la bonne foi. » Çakra s'écria : « Ce roi est vraiment de bonne foi. » Il fit alors partir les cerfs de tous côtés et les céréales poussèrent dix fois plus abondantes; les fléaux funestes disparurent ; tous les maux s'anéantirent.
Le Buddha dit aux bhiksus : « Celui qui, en ce temps, était le roi des cerfs, c'est moi-même; le corbeau, c'était Ânanda ; le roi, c'était Çâriputra ; l'homme qui avait failli se noyer, c'était Devadatta ; la femme du roi, c'est maintenant la femme de Devadatta. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.
N° 59.
(Trip., ti'I, 5, p. 75 v0-76 r°.
Autrefois le Bodhisattva était un roi-cheval ; il se nommait Tchö-ye , il demeurait constamment au bord de la mer et sauvait les hommes qui étaient ballottés par les flots; il y avait alors sur l'autre rivage de la mer des râksasîs débauchées dont le nombre était fort considérable ; quand elles apercevaient des marchands, elles produisaient magiquement une ville avec ses remparts et ses faubourgs, des résidences, des parcs, des orchestres et des festins ; elles se transformaient en femmes gracieuses dont le visage
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