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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
226 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 59-60)
suivirent purent tous sauver leur vie et revenir voir leurs parents aux six degrés ; quant à ceux qui furent fascinés par la débauche et qui ajoutèrent foi aux sortilèges des râksasîs, ils furent tous dévorés. Ainsi, celui qui croit â la vérité et rejette la fausseté jouit dans la vie présente d'une perpétuelle tranquillité.
Le Buddha dit aux bhiksus : « Celui qui en ce temps était le roi-cheval, c'est moi-même. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.
N° 60.
(Trip., VI, 5, p. 76 r°.)
Autrefois le Boddhisattva était un roi-poisson ; il avait à sa gauche et à sa droite deux ministres qui tenaient une conduite élevé; ; ils observaient constamment les enseignements du Buddha et ne les transgressaient ni en mangeant. nien se.reposant ; ils se nourrissaient'd'eau et de légumes crus ; s'il s'agissait de sauver la vie des êtres, ils soignaient avec bienveillance la multitude des plus petits comme s'ils eussent protégé leur propre corps. En suivant les marées, ils s'ébattaient et ils instruisaient les autres des défenses bouddhiques, lorsque, sans qu'ils s'en aperçussent, un pêcheur les enserra avec son filet ; tous les nombreux poissons, grands et petits, furent saisis de crainte. Le roi-poisson eut compassion d'eux et leur dit : « Ne craignez point ; pensez de tout votre coeur au Buddha en souhaitant que tous les êtres jouissent du calme ; à ce grand voeu de bienveillance universelle la prospérité envoyée par le ciel répondra comme l'écho répond au son. Venez promp-
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