国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
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Ce texte très important nous amène à .reconnaître l'influence qu'ont pu avoir, sur les sculpteurs et peut-être aussi sur les conteurs, les fêtes religieuses où la figuration des jâtakas était l'équivalent de nos mystères du moyen âge (1).
1V
Les contes hindous, une fois transplantés en Extrême-Orient, s'y sont promptement acclimatés. On peut noter à plusieurs signes combien intimement la civilisation chinoise se les assimila. Par exemple, on sait que les petits pieds des femmes chinoises sont souvent désignés par la métaphore « les lotus d'or » (kin lien) ; les pas d'une femme sont appelés des « pas de lotus » (lien pou), et, dès la fin du cinquième siècle de notre ère, un poète, pour décrire la démarche d'une belle personne, disait : « A chaque pas, elle fait naître une fleur de lotus » (2). Nous avons ici une réminiscence évidente de la légende de la fille de l'ascète et de la biche, Padmavatî qui, partout où elle posait le pied, faisait éclore une fleur de lotus (n° 23).
Souvent, c'est un conte tout entier qui a été tiré du canon bouddhique et qui a été accommodé à la chinoise, en sorte que rien ne trahit plus son origine religieuse et étrangère. C'est ainsi qu'un auteur du sixième siècle (3) raconte, comme une aventure arrivée à un jeune Chinois, le récit qui forme le prologue des Mille et une Nuits, et
L'influence du drame liturgique sur l'iconographie chrétienne au moyen âge a été bien mise en lumière dans un ouvrage récent de IIuno KEHRER, Die heiligen drei Könige in Literatur und Kunst, et dans un article de E. MALE, Les rois mages et le drame liturgique (Gazette des Beaux-Arts, octobre 1910) .
Cf. t. I, p. 81, n. 3.
Cf. CHARLES MAYBON, Un Conte chinois du sixième siècle, dans BEFEO, 107, pp. 360-363.
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