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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0021 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 21 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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OCR読み取り結果

 

INTRODUCTION   `VII

un des principaux artisans de cette renaissance du Bouddhisme qui suivit la terrible persécution dont le promoteur avait été le ministre Ts'ouei Hao (t 450 p. C.).

Le Cheng king dont je donne quelques extraits (nos /123/ 38) paraît être au premier abord un recueil très important ; en effet, sa date est fort ancienne, puisqu'il fut traduit en l'an 285 p. C. par Fa-hou; d'autre part, les contes qu'il renferme sont pour la plupart intéressants. Mais, quand on étudie de plus près cet ouvrage, on ne tarde pas à s'apercevoir qu'il est en maint passage d'une désespérante obscurité parce qu'il a été mal traduit en chinois ; pour pouvoir en tirer tout ce qu'il renferme, il faudrait au préalable retrouver, pour chacun de ses récits, les textes parallèles qui peuvent exister soit dans la littérature de l'Inde, soit dans d'autres ouvrages du Tripitaka chinois.

Le King lu yi siang est une anthologie composée en 516 p. C. ; il renferme plusieurs textes qu'on ne trouverait pas ailleurs parce que les livres d'où ces textes étaient extraits ont aujourd'hui disparu; tel est ce P'i yu king en dix chapitres qui avait été composé à l'époque de l'empereur Tch'eng (326-3112 p. C.) de la dynastie Tsin, par le çramana, le soghdien Fa-souei (1) ; tels encore ces contes qui, comme le n° /139, formaient primitivement des sûtras indépendants. Je me suis attaché à recueillir principalement les textes de cette sorte (n°5 439-1189).

Le Ta Iche fou Touen, volumineux çâstra traduit d'une manière partiellement incomplète par Kumârajîva entre 4102 et 405 p. C., nous a fourni trois contes (nos 490-1192). Nous en avons emprunté cinq autres (nos 493-497) à deux ouvrages qui se rattachent aux stances du Dhammapada, à savoir le Tch'ou yao king traduit en 398 p. C. et le Fa kia p'i yu king traduit entre 263 et 316 p. C. Les trois derniers de nos cinq cents contes constituent trois sûtras

(1) ~ )y~` * ~~ '('~ p .   it g (Trip., XXXVIII, 1, p. 8 v°).