国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0455 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 455 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000294
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

CONTES BOUDDHIQUES (N° 149)

421

se rendre du côté de l'Ouest dans le ksetra magnifique de Wei-cvei (Vipaçyin) pour y demander trois choses au Buddha de là-bas, à savoir : La personne de ce Buddha se porte-t-elle bien ? son enseignement de la Loi est-il comme il l'a toujours été ? ceux qui le reçoivent augmentent-ils et font-ils des progrès ? Çâriputra, animé par la puissance surnaturelle du Buddha, se rendit dans le ksetra et s'y acquitta de la commission qu'il avait reçue ; le Buddha de là-bas lui répondit : « Tout est parfaitement tranquille et calme. » Alors ce Buddha fit tourner la roue d'a-wei-yueiche (avivartin), et, en faveur des sept Bodhisattvas qui y président, il expliqua la Loi. Après-l'avoir entendu, Çâriputra partit de ce ksetra et revint. Le teint de son visage était brillant et il marchait plus vite que d'habitude.

Le Buddha dit à Çâriputra : « Comment se fait-il que, après avoir été là-bas, vous marchiez avec tant de vivacité et que vous manifestiez tant de joie ? » Çâriputra répliqua au Buddha : « Pour prendre une comparaison, quand un pauvre homme souffre de la faim et du froid, s'il trouve un trésor précieux, grand comme le mont Sumeru, ne se réjouira-t-il pas ? » « Très bien », approuva le Buddha. Çâriputra reprit : « Quand je suis arrivé dans ce ksetra, j'ai pu entendre ce Buddha exposer les doctrines profondes concernant l'état d'a-wei-yue-lche (avivartin); c'est pourquoi j'ai sauté de joie et je n'ai plus pu me mépriser. » Le Buddha dit : « C'est fort bien. Ce que vous avez dit est exact. » Le Buddha dit encore à Çâriputra : « Pour me servir d'une comparaison, il y avait une fois un notable, grand kia-lo-yue (grhapati) qui ne considérait comme véritables joyaux que l'or qui donne une marque rouge quand on le frotte (avec la pierre de touche), et les perles mo-ni (mani); dans sa maison on enleva donc à coups de halais le cuivre, le fer, le plomb et l'étain pour les jeter dehors sur tin tas de fumier; il y eut un indigent qui les recueillit avec joie et les emporta en disant : «J'ai obtenu