国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
116 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 32-33)
bien ! Les enseignements du Buddha sont véridiques. » Telle est la manière dont la pâramitâ de ferme résolue tion du Bodhisattva pratique la moralité (çîla).
N° 33.
( Trip., VI, 5, p. 64, v°.)
Autrefois le Bodhisattva se trouvait fort pauvre dans le monde ; il loua ses services à des marchands et alla avec eux sur mer pour chercher quelque profit. Le bateau vint à s'arrêter et à ne plus avancer. Les marchands, grands et petits, étaient tous saisis de crainte ; ils invoquaient les dieux dû ciel et de la terre pour que, d'en haut et d'en bas, ils vinssent à leur secours. Quant au pauvre homme, il se confia par trois fois (aux trois Vénérables) et observa les défenses sans les violer; il se repentait de ses fautes et se confessait trois fois par jour et trois fois par nuit; avec un coeur compatissant, il formula ce voeu : « Que, parmi tous les êtres qui sont dans les dix régions de l'espace, il n'y en ait aucun qui soit saisi de crainte comme je le suis moi-même aujourd'hui ; puissé-je plus tard obtenir la dignité de Buddha pour sauver ces êtres. »
Le bateau était immobile depuis sept jours lorsqu'un dieu de la mer apparut en songe au chef des marchands et lui dit trompeusement : « Abandonnez ce pauvre homme et je vous permettrai de partir. » Après avoir eu ce songe, le chef des marchands, tout ému de tristesse, tint (avec ses compagnons) des conciliabules secrets. Le pauvre homme en eut vent et comprit clairement tout (ce qu'ils méditaient); il leur dit donc : « Ne faites pas périr une multitude de personnes à cause de moi seul. » Le chef des marchands fit pour lui un radeau et lui donna des provi-
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。