国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 113-114) | 385 |
jeté le trouble parmi le peuple, et les hommes et les femmes ont perdu tout ce qu'ils possédaient, nous désirons qu'on le tue pour s'en débarrasser. » Le roi approuva fort ce conseil. Alors, en dehors de la porte de la ville (on voulut le tuer), mais les armes tranchantes ne le pénétraient pas, les haches ne le blessaient pas, les bâtons ne le faisaient pas périr. On entassa du bois mort pour le brûler; quand le corps de la bête fut devenu rouge comme le feu, elle parvint à s'échapper; elle traversa le bourg et l'incendia, passa par la place du marché et l'incendia, entra dans la ville et l'incendia. Ainsi en parcourant le royaume elle le bouleversa; la population mourut de faim.
Telles furent les conséquences qui furent produites parce qu'on avait été rassasié (le joie et qu'on avait acheté le malheur.
N° .
(Trip., 1iX, 7, p, v°-22r.)
Autrefois un perroquet vola et vint se poser sur une montagne étrangère. Tous les animaux qui étaient dans cette montagne à l'envi le comblèrent d'amitiés et ne lui firent aucun mal. Le perroquet pensa à part lui : « Quoiqu'il en soit ainsi, je ne saurais m'attarder ici; je dois m'en retourner. » Il partit donc. Or, quelques mois plus tard, un incendie se déclara sur la grande montagne, dont les quatre côtés furent en feu. Le perroquet, apercevant de loin ce qui se passait, entra dans l'eau, et, prenant de l'eau sur ses ailes, s'envola dans les airs; avec l'eau conservée dans les plumes dont il était couvert, il aspergea l'incendie afin de l'éteindre; il allait et venait sans cesse
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