国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0354 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 354 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000294
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

r

n

320   CONTES BOUDDHIQUES (No .83)

gouvernement royal opprimera le peuple comme s'il pleuvait une multitude de lames tranchantes ; quelques efforts que fasse le peuple pour échapper au malheur,,il lui sera difficile de l'éviter ; vous serez alors celui qui secourra tous les êtres vivants et ceux qui obtiendront ainsi d'être sauvés seront en nombre incalculable. » Jou-l'ong en conçut de la joie et bondit dans les airs ; il s'éleva à une hauteur de sept fois huit pieds, puis, redescendant de l'espace, il étendit sa chevelure par terre et invita le Buddha à marcher dessus. Quand l'Honoré du monde eut passé dessus, il dit aux bhiksus : « Ne foulez plus aux pieds cet endroit ; la raison en est que l'emplacement où on a reçu une prédiction est digne de tout respect ; si quelque homme sage y élève un temple, il participera aux mêmes avantages que celui qui a reçu la prédiction. » Les devas s'écrièrent tous d'une voix unanime : «Nous établirons ce temple ». En ce moment, un enfant nommé Hien-k'ien qui était le fils d'un maître de maison, planta dans cet endroit un petit morceau de bois et s'écria : « Mon temple est construit ! » Les devas, observant cela, se dirent les uns aux autres : « Bien qu'étant un enfant ordinaire, il a eu une sagesse digne d'un saint de premier rang ! » Puis ils, transportèrent des matières précieuses de toutes sortes et édifièrent un temple au-dessus de (ce lieu). Se prosternant la tête contre terre, ils déclarèrent : « Nous désirons obtenir que le Buddha nous enseigne et nous convertisse présentement; celui qui a édifié maintenant ce temple, quel bonheur sera sa récompense ? » L'Honoré du monde dit (au jeune enfant) : « A l'époque où Jou-t'ong deviendra Buddha, vous recevrez la révélation de votre destinée ».

Le Buddha dit à Çâriputra : « Jou-t'ong, c'était moi-même ; la femme qui lui vendit des fleurs, c'est maintenant K'ieou-yi (Gopâ); le fils du maître de maison, c'est maintenant ce F ei-lo-yu qui est parmi les assistants. » Fei-