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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0200 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 200 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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166   CONTES BOUDDHIQUES (No 45)

mane, voyant des gens qui se divertissaient ainsi, loua les assistants en disant : « O vous qui êtes assemblés en ce jour, vous vous trouvez être d'une manière spéciale comme du riz non glutineux, pur, blanc, sans mélange, ayant un parfum d'agréable odeur; si donc quelqu'un de vous met aujourd'hui au monde un garçon ou une fille, cet enfant sera élevé en dignité et, en outre, sage. » Parmi les assistants était un maitre de maison qui était seul à n'avoir pas de postérité ; en entendant les paroles du brahmane, il se réjouit silencieusement ; puis il chargea un homme de chercher de tous côtés quelque enfant abandonné; cet envoyé demanda à un passant s'il avaitvu quelque enfant abandonné et le passant lui répondit : « Il y en avait un, mais une veuve sans enfants l'a pris. » L'envoyé rechercha la veuve, et, ayant découvert l'endroit où elle se trouvait, il lui dit : « Mon maître est un maître de maison ; il est riche et n'a pas de postérité ; faites-lui don de l'enfant et vous recevrez toutes sortes de trésors. » La veuve répondit : « Je garderai l'argent et je vous remettrai l'enfant ; je vous demanderai toutes les choses que je désire. » La veuve obtint ce qu'elle souhaitait.

(Le maître de maison) élevait cet enfant depuis quelques mois quand sa femme devint enceinte ; il se dit alors : «C'est parce que je n'avais pas de postérité que jenour•issais cet enfant étranger ; maintenant que le ciel m'a donné sa bénédiction, qu'ai-je besoin de lui ? » 11 l'enveloppa dans une étoffe de coton et le déposa dans une fosse ; une brebis de ses troupeaux se rendit chaque jour auprès de l'enfant pour l'allaiter ; le berger la suivit pour voir ce qu'elle faisait et découvrit l'enfant ; il s'écria : « Pour quelle raison le souverain céleste a-t-il fait tomber ici ce petit garçon ? » M'emporta chez lui et le nourrit avec du lait de brebis; le maître de maison s'aperçut (que la brebis n'avait plus de lait) et fit des reproches au berger en lui disant : « Pourquoi me volez-vous du lait ? » Il répondit