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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0396 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 396 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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362   CONTES BOtiDDHIQIIES (No 95)

l'horoscope fut satisfaisant ; aussitôt les officiers de tout le royaume allèrent ensemble à leur rencontre pour leur offrir la royauté.

Le mari et la femme, étant en possession de la royauté, gouvernèrent le royaume par de bonnes lois ; la population

jouit du calme. Les divers rois de moindre importance

vinrent leur rendre hommage ; parmi eux se trouvait le père de Fille-lune ; quand ils eurent fini de manger et de boire,

Fille-lune retint seulement son père et sa mère. Fille-lune

avait fait avec les sept joyaux un mécanisme à poissons ; quand la manivelle était ouverte, si on tirait à soi un

poisson, cent vingt poissons apparaissaient ; si on repous-

sait un poisson, une porte s'ouvrait. (Fille-lune) descendit (en passant par cette porte), salua son père et lui dit : Maintenant c'est naturellement que j'ai obtenu cela. » (Son père) lui répondit : « A vous, ô femme, cela a réussi:

mais moi je ne serais point parvenu à un tel résultat. »

Le maître dit : « Fille-lune et le mendiant dans une existence antérieure étaient un mari et sa femme qui tra-

vaillaient aux champs ; (le mari) ordonna à sa femme d'aller chercher de la nourriture ; le mari vit de loin sa femme qui rencontra un crâmanera et qui s'arrêtait avec

lui sur la berge, au bord de la rivière ; (le crâmanera) demanda à manger à la femme, et celle-ci prit une part de

nourriture pour l'offrir au religieux ; le religieux s'arrêta

pour manger ; le mari, qui les voyait tous deux de loin, se .dit ,1 qu'il se passait quelque chose de mal et, prenant ;en

main son bâton, il alla voir ; mais le religieux partit en volant. La femme dit (à son mari) : « Votre part est restée; ne vous irritez pas. » Le mari dit : «Ce sont les deux parts que je lui aurais données à manger toutes deux. »

Le maître dit': « le mari avait eu (d'abord) une mauvaise pensée et c'est pourquoi il tomba dans la condition de fils

(1) Au lieu de   lisez phl

...Posa*