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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 27-28) 101
était le roi du pays, c'était Maitreya ; l'homme pur et croyant, c'était moi-même. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de ferme résoution du Bodhisattva observe la moralité (çîla).
N° 28.
(Trip., VI, 5, p. 63 r°.)
Autrefois le Bodhisattva était un roi-éléphant ; sa pensée était vaste et s'étendait au loin ; il connaissait clairement l'existence du Buddha, l'existence de la Loi, l'existence de l'assemblée des bhiksus et constamment il avait recours à ces trois refuges (triçarana) ; sans cesse, avec une bienveillance universelle, il secourait tous les êtres vivants ; il avait fait voeu avec serment d'obtenir un jour la dignité de Buddha afin de sauver tous les êtres. Il était suivi de cinq cents éléphants. Il avait deux épouses ; or, un jour, ce roi-éléphant trouva dans l'eau une fleur de lotus dont la couleur était ravissante et il en fit don à son épouse principale ; quand celle-ci reçut la fleur, elle dit toute joyeuse : « Le froid glacial est encore extrême ; comment se fait-il qu'il puisse y avoir une telle fleur? » L'épouse secondaire, dévorée de jalousie, fit ce serment : « Il arrivera une occasion où avec un poison redoutable je vous ferai périr en vous empoisonnant. »
Puis elle mourut de rage concentrée ; son âme transmigra et renaquit en la personne de la fille d'une bonne famille ; cette fille avait une beauté extraordinaire ; sa perspicacité était pénétrante ; elle avait des connaissances étendues sur l'antiquité et le temps présent; elle observait en haut les phénomènes astronomiques ; elle comprenait les phases de croissance et de décroissance. Le roi,
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