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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0121 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 121 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (Nos 24_.25)   K7

j'y ai mis tout mon cœur ; j e désire que vous me donniez la prédiction qui me concerne. » Le Buddha dit au brahmane : « Quand ce jeune homme sera devenu Buddha, il vous donnera la prédiction qui vous concerne. » En entendant que lui aussi obtiendrait de devenir Bud lha, le brahmane en fut si joyeux qu'il en oublia qu'il avait un corps ; à partir de ce moment donc, il fit de grandes libéralités ; ceux qui avaient froid, il les vêtissait ; ceux qui étaient malades, il leur donnait des remèdes ; les êtres qui rampent, ceux qui volent, ceux qui se meuvent comme des insectes, ceux qui marchent, ceux qui grouillent et ceux qui remuent, il leur donnait la nourriture qui leur convenait et les secourait en temps opportun. Les divers royaumes situés dans les huit directions de l'espace le proclamaient tous un bon père.

Le Buddha dit à Chö-li-fou (Çâriputra) : « Le jeune homme, c'était Dî pam kara Buddha (Ting-kouang lo) ; le brahmane, c'était moi-même. »

Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du Bodhisattva pratique la libéralité.

N° 25 (1).

(Trip., VI, 5, p. 61 v°-62 r°.)

Autrefois le Bodhisattva était un grand maître de niai-son; il avait accumulé des richesses qui se chiffraient par centaines de mille de centaines de mille (de pièces de monnaie); il honorait constamment les trois Vénérables (Buddha, Dharma, Samgha) ; sa bienveillance s'adressait

(1) Ce texte se retrouve dans le King lu yi siang (Trip. XXXVI, 3, p. 2 r°-v°) compilé en 516.