国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
270 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 74_75)
sont difficiles à endurer; en songeant à cela je me sens attristé ». Concentrant alors sa pensée, il entra en contemplation. En ce momentle soleil sortit dans toute son ardeur et brilla sur le corps du prince ; mais l'arbre, à cause de cela, abaissa ses branches pour empêcher que le soleil ne le brûlât (I). Le roi, qui était à sa recherche, aperçut de loin ce miracle attestant une vertu sainte sans supérieure; partagé entre l'affliction et la joie, il se précipita à terre, sans même s'en apercevoir et adora le prince en se prosternant le front contre le sol; le prince, à son tour, se prosterna le front contre le sol. Quand le père et le fils eurent pris congé l'un de l'autre, le roi revint dans son palais ; quant au prince héritier, il concentra sa pensée pour entrer en contemplation.
Telle est la ma4ière ière dont le Bodhisattva concentra son coeur par la âram!tâ de contemplation.
P P P
N° 75.
(Trip., ti'I, 5, p. 82 r°-v°.)
A la naissance du prince héritier, le roi avait chargé un devin de tirer son horoscope. Le devin avait dit : « S'il reste sur le trône il deviendra certainement souverain volant (cakravartin); s'il renonce à son royaume et se fait cramana il deviendra un maître des devas et des hommes. » Le roi fit construire des palais appropriés aux trois saisons; ces palais affectés respectivement au printemps, à
(1) Le miracle consistait dans le fait que l'ombre de l'arbre continuait à rester sur le corps du Buddha et ne changeait pas de place au fur et à mesure qu'avançait le soleil.
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