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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 7-8) 27
de son royaume étaient devenus tranquilles et les brigands avaient entièrement disparu; les cinq sortes de céréales venaient à maturité et le peuple ne 'souffrait plus de la faim et du, froid. Par la suite, quand le roi mourut, il naquit en haut dans le second ciel (1).
Le Buddha dit aux çrainanas : « Celui qui en ce temps était le roi, c'est moi-même ; le maître de maison, c'est le fils du Héron (Çâriputra) ; celui qui engagea le roi à inspecter son royaume, c'est A-nan (Ânanda). »
Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du Bodhisattva pratique la libéralité.
N° 8.
(Trip., `dI, 5, p. 52 vo.)
Autrefois le Bodhisattva était un grand maître de maison (2) nommé Sien-l'an (Rsinanda?); il était extrêmement riche; il avait vu les règles claires du Buddha; il avait compris que le inonde est impermanent, que la gloire et la renommée sont difficiles à conserver, que les richesses ne sont pas inhérentes à la personne, que seul le mérite de la libéralité est indestructible. Cet homme annonça donc au peuple que, si quelqu'un était dans l'indigence, il n'avait qu'à venir prendre chez lui tout ce qu'il désirait ; il se conduisit ainsi pendant quelques mois; mais en ce temps, le gouvernement était doux et le peuple était dans l'abondance; il n'y avait point d'indigents.
Sien-l'an fit cette réflexion : « Il me faut acheter des médicaments pour faire du bien à tous les malades. » Il
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