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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 81-82)
la princesse), c'était le roi Po-lsing (Çuddhodana) ; sa mère, c'était ma mère, Chö-miao ; Çakra, maître des devas, c'était Mi-le (Maitreya). Le Révélateur songe avec sollicitude, de génération en génération, à sauver les êtres de la boue et du feu. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de sagesse universelle du Bodhisattva pratique l'exercice de l'intelligence.
N° 82.
(Ti ip., VI, 5, p. 86 v°.-87 r°.)
Sûlra du Bodhisattva qui éloigna par son intelligence une femme-démon.
Autrefois, le Bodhisattva était un homme ordinaire ; il était âgé de seize ans ; sa volonté et son naturel étaient perspicaces ; il avait beaucoup étudié et beaucoup vu ; il n'était pas de livre saint qu'il n'eût pénétré et pratiqué d'une manière très profonde. Réfléchissant aux livres saints et aux doctrines, il se demanda quel était le livre qui était le plus véritable, quelle était la doctrine qui était la plus sûre. Quand il eut ainsi réfléchi, il dit en soupirant : « Ce sont les livres du Buddha qui sont les plus véritables ; c'est la doctrine du non-composé qui est la plus sûre. » Il dit encore : « Je veux garder dans mon coeur cette vérité et placer en moi cette stabilité.
Ses parents ayant voulu lui choisir une épouse, il fut navré et dit : « Pour le plein accomplissement des calamités, il n'y a rien de tel que la beauté féminine. Quand on est atteint par la fascination de ce mal, sagesse et
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