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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
114 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 31-32)
-roi) ayant dit qu'il fallait lui donner: une :grande .récom:pense, le roi fit venir en sa présence son (ancienne épouse)
et lui demanda «. Reconnaissez-vous le Fils du Ciel
(devaputra) ? » La femme, saisie de crainte, Se prosterna
la face contre terre. Le roi expliqua alors tout ce qui
-s'était passé aux gens qui étaient dans .le palais ; le ministre . qui exerçait le gouvernement dit : « Cette femme a mérité d'être mise à mort. » Le roi répliqua : « Tous les Buddhas.
ont tenu la bonté pour la chose la plus précieuse dans lés. trois mondes j'aimerais mieux perdre ma propre vie que F.de m'écarter de la voie de la bonté. » La femme '(du :roi) chargea des gens de chasser hors du royaume (l'ancienne épouse) et' de balayer la trace de ses pas.
Le Buddha dit à Çariputra : « Le roi, c'était moi-même:; le boiteux, c'était Devadatta; la femme, c'était Hao.-cheou (1) (Belle-tête). •
Telle est la manière dont la pâramitâ de ferme résolution du Bodhisattva pratique la moralité (çîla).
N° 32.
(Trip., VI, 5, p. 64 r0-64 V°.)
Autrefois le Bodhisattva était un homme du commun. people ; il avait beaucoup étudié les livres bouddhiques et il comprenait fort bien (la doctrine des) punitions et des récompenses. Les recettes médicales de toutes sortes, ainsi que les cris des animaux, il les connaissait parfaite--ment. Considérant que le monde était troublé, il vécut dans la retraite et n'accepta pas de fonctions publiques; II.
(1) Dans le Jdlaka (vol, II, tr. Rouse, p. 85), on lit que la femme était
Cinca ` ainsi se trouve démontrée l'identité de Ilao-cheou et de CincAt ::(cf. p: -64) _ . 1..
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