National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0067 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 67 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

CONTES BOUDDHIQUES (N° 9)   33

pensées, qu'ils rencontrent le Buddha, qu'ils voient la Loi, que, avec l'assemblée des çramanas ils puissent être informés de la sagesse droite et vraie sans supérieure, que leur coeur s'ouvre, que leurs souillures soient détruites, qu'ils voient ce que moi-même je vois. » Quand il eut mis en action cette contemplation de bienveillance, le venin du serpent fut détruit; le serpent laissa retomber sa tête et s'endormit; P'ou-che monta sur sa tête et entra dans la ville; au milieu de la ville se trouvait un génie céleste qui, en voyant venir P'ou-che, dit tout joyeux : « Depuis longtemps je pensais avec admiration à votre sainte vertu; en venant maintenant vous promener ici, vous avez accompli mon plus cher désir; je voudrais vous retenir pendant une saison, soit quatre-vingt-dix jours. » P'ou-che y consentit; le roi céleste remit alors les affaires du gouvernement à ses conseillers intimes; lui-même faisait des offrandes (à P'ou-che) ; du matin jusqu'au soir, pénétré de respect, il recevait l'enseignement que tous les Buddhas ont donné concernant la noble conduite qui reconnaît l'impermanence, la douleur et le vide, la non-réalité du corps, et concernant la sage doctrine qui sauve la multitude des êtres. Après avoir ainsi reçu des offrandes pendant tous les jours d'une saison, P'ou-che se disposa à se remettre en route. Le roi céleste lui donna comme cadeau de départ une vraie perle claire comme la lune, en lui disant : « Portez sur vous cette perle qui éclaire à quarante li de distance; (dans ce rayon), conformément à tous les désirs que vous pourrez exprimer, toutes sortes de joyaux vous arriveront en abondance. Si plus tard vous

tième condition fâcheuse est, pour un deva, d'être un deva Animitta (?)

elt ej ou, suivant d'autres, un deva Dîrghâyus   . (voyez diet. Kiao
tch'eng fa chou). — On trouve une autre liste dans la Mahâvyutpatti § 120 : narakâh (enfers); tiryancali (animaux); pretâh (mânes); dirghâyuso devâh (dieux à longévité); pratyanta janapadam (pays hors frontière); indriyavaikalyam (infirmité): mithyâdarçanam (doctrine fausse); tathâgatânâm anutpâdah (pas de naissance des Tathâgatas).

3

   

`~;~