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0176 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 176 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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142   CONTES BOUDDHIQUES (No 40)

que le feu de la folle avidité est ce qui consume la personne humaine. Gardez-vous d'être avide ! Celui fui est glorieux et honoré, le malheur qui l'atteint est très grand ; celui qui a beaucoup de richesses s'attire des haines nombreuses. »

Après la mort du roi, ses successeurs récitèrent ses avertissements au sujet de l'avidité et se les transmirent de génération en génération comme un legs précieux; les habitants des quatre parties du monde respectèrent leur bonté et leur action transformatrice; (ces princes) donnèrent une direction régulière à leur gouvernement en servant les trois Vénérables et en accomplissant les dix actions bonnes ; ils s'attirèrent ainsi une félicité perpétuelle.

L'Honoré du monde dit : « On constate que, dans le monde, ils sont rares ceux qui sont capables de renoncer à la gloire et aux honneurs et de rejeter les cinq désirs. Ceux qui ont obtenu les dignités de srotâpanna, de sakrdâgamin, d'anâgâmin, d'arhat, de Pratyeka Buddha et la sagesse sans supérieure, correcte et vraie, l'anuttara samyak sambodhi, ceux-là sont les maîtres et les guides des devas et des hommes, ceux-là peuvent s'en affranchir. Si le souverain volant obtenait aussitôt ce à quoi il pensait et si rien ne s'opposait à ses désirs, cela fut produit parce que, dans des vies antérieures, il avait fait des libéralités, avait observé les défenses, avait été patient, avait fait des progrès dans la perfection, avait pratiqué la contemplation et avait été sage ; ce ne fut pas sans raison qu'il eut (ce privilège.) » (Le Buddha) dit : « Le roi Ting-Cheng, c'était moi-même. »^Quand le Buddha eut fini de prononcer ce texte saint, Ananda fut joyeux et rendit hommage au Buddha.