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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 39-40) 137
serve que, par la suite, ils s'attirent de terribles châtiments : tel fut le cas pour Mi-lan. En effet, quand on fait le mal, le malheur s'ensuit comme l'ombre accompagne le corps ; quand on renonce à l'hérésie et qu'on met en honneur la vraie doctrine, tous les maux disparaissent. » Quand le Buddha eut fini de prononcer le texte saint, les çramanas lui rendirent hommage avec joie.
N° /a0.
(Trip., VI, 5, p. 66 v°-67 r0.)
Sûlra du saint roi Ting-cheng.
Voici ce que j'ai entendu dire : « Un jour le Buddha se trouvait à Çrâvastî, dans le Jetavana, dans le jardin d'Anâthapindada ; or Ânanda, demeurant solitaire, réfléchissait profondément à ce fait que, parmi tous les êtres, depuis le début de leur vie jusqu'à la fin, il y en a peu qui soient rassasiés des cinq désirs ; après que le milieu du jour fut passé, il se rendit auprès du Buddha et, après s'être prosterné, il recula et dit : « O Honoré du monde, me trouvant assis solitaire, j'ai profondément réfléchi au fait que parmi tous les êtres vivants, ceux qui savent se borner sont rares, tandis que ceux qui ne se rassasient point des cinq désirs sont en foule. » L'honoré du monde le loua en disant : « Fort bien ! Fort bien ! Il en est comme vous le dites, et voici (une histoire) qui le prouve :
« Dans les temps anciens, il y avait un roi nommé Tingcheng (Mûrdhaja) (1) ; à l'est et à l'ouest, au sud et au nord,
(1) TA I. Ce nom, qui signifie « né du sommet de la tête » (Mùrdhaja),
est expliqué par le fait que le roi ainsi nommé était issu d'une excroissance qui avait poussé sur le sommet de la tête du roi Utposadha.
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