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0281 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 281 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (Nos 67-08)

247

observa les défenses; dans les familles il y eut des fils doués de piété filiale ; le royaume fut prospère ; les influences malfaisantes s'évanouirent ; la multitude fut très joyeuse; quand leur destinée fut terminée, les hommes allèrent naître dans les cieux et furent pour toujours affranchis de toutes les misères. Quant au Bodhisattva, il déploya à travers des kalpas répétés son énergie sans jamais se lasser et parvint à obtenir la dignité de Buddha.

Le Buddha dit aux bhiksus.: « Celui qui fit périr sa personne pour sauver les autres, c'était moi-même; Çakra, souverain des devas, c'était Maitreya; les cinq cents marchands, ce sont maintenant les cinq cents arhats de cette

assistance. »   -

Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.

N° 68.

(Trip., VI, 5, p. 78 r°-v°).

Autrefois le Bodhisattva était le fils d'une veuve ; chaque matin il se rendait dans un temple bouddhique pour rejeter l'hérésie et honorer la vraie doctrine ; il se prosternait devant les çramanas ; il acceptait les divines directions du Buddha ; le matin, il acquérait des connaissances nouvelles et, le soir, il s'y exerçait ; son intelligence lumineuse augmentait de jour en jour ; il recueillait des notions dans la multitude des livres saints ; la conduite pieuse des anciens sages, il l'admirait et cherchait à l'imiter avec ardeur ; tel un affamé qui rêve de nourriture.

Dans le pays où il habitait, le roi se conduisait sans sagesse ; il était avide de richesses et attachait du prix à la volupté : il faisait peu de cas des sages et méprisait le