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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 95-97) | 363 |
d'une pauvre famille ; mais ensuite, quand il eut vu le religieux, il se réjouit et se repentit de sa faute c'est pourquoi il reçut en même temps ce bonheur. »
N° 96.
Trip., XIX, 7, p. 19 v°.)
Autrefois le Buddha, accompagné de la foule des bhiksus, se promenait lorsqu'il rencontra trois hommes ivres : le premier courut se cacher dans les herbes ; le second s'assit correctement, se frappa les joues et dit : « Il n'est pas beau de violer les défenses. » Le troisième se leva en dansant et dit : « Le vin que j'ai bu n'appartient pas au Buddha ; pourquoi donc serais-je effrayé ? » Le Buddha dit à Ânanda : « L'homme qui s'est sauvé dans les herbes devra obtenir la délivrance comme arhat à l'époque où • Maitreya (Mi-le) sera devenu Buddha ; l'homme qui s'est assis correctement et qui s'est frappé les joues n'obtiendra la délivrance comme arhat que sous le dernier qui viendra des mille Buddhas ; quant à l'homme qui s'est levé en dansant, il n'y a pas de terme auquel il pourra être sauvé.
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N° 97.
(Trip., XIX, 7, p. 19 v°.)
Autrefois il y avait un çramana qui, jour et nuit, récitait les livres saints; or un chien, qui était couché sous son lit, concentrait toutes les forces de son. esprit à écou-
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