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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
18?. CONTES BOUDDHIQUES (Nos 48-49) comme ceux d'un mort, il était sans connaissance ; pendant sept jours, il s'abstint de manger. Le Buddha dit aux bhiksus : « Ln ce temps, le nâga qui. voulait faire périr le cobra, c'était Ananda ; le nâga qui exposa la doctrine de patience, c'était moi-même; le cobra venimeux, c'était Devadatta. En quelque condition que se trouve le Bodhisattva, il pratique de génération en génération la patience ; même quand il est dans un corps d'animal, il n'oublie pas de la pratiquer. » Telle est la manière dont la pâramitâ de patience religieuse du Bodhisattva pratique la patience des injures. N° 49. (Trip., VI, 5, p. 71 v0-72 ro.) Autrefois il y avait un royaume nommé Mo-t'aen-lo ; le roi s'appelait 1V an ; par l'étude il était parvenu à communiquer avec les intelligences divines ; il n'était rien de si profond qu'il ne l'eût scruté. S'apercevant de l'impersmanence des choses de ce monde, il dit : « Mon corps doit se pourrir et devenir un fumier dans ce monde ; comment pourrais-je le protéger (1) ? » Il renonça à la gloire et abandonna la joie ; il se vêtit de l'habit religieux de mahâsattva il se contenta de la nourriture d'un seul bol et accepta les défenses des çramanas; une forêt dans la montagne lui servit de résidence ; il y demeura trente années. A côté de l'arbre (sous lequel il vivait) se trouvait un gouffre profond de trois cents pieds. Or un chasseur, poursuivant un cerf à toute vitesse, tomba dans le (1) Ou, si on suit la leçon de l'édition de Corée : « Comment pourrais-je garder mon royaume ? » | ||
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