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0188 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 188 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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154   CONTES BOUDDHIQUES (N° 41)

autres pour le frapper s'aperçut qu'il était déjà mort, puis elle vit un çramana et conçut des sentiments de bienveillance. Cette personne qui vint après les autres, ce fut (plus tard) la mère d'A-kiun ; comme elle avait eu d'abord de mauvaises intentions, A-kiun commença lui aussi par lui vouloir du mal, mais, quand il aperçut un çramana, il devint au contraire bienveillant. C'est pourquoi, dès qu'il vit le Buddha, il lui témoigna de la piété filiale.

Celui qui sème la simplicité récolte la simplicité ; celui qui sème la complexité récolte la complexité ; quand le bien et le mal ont été accomplis, le malheur et le bonheur les accompagnent. L'ombre qui suit et l'écho qui répond ont tous deux quelque réalité dont ils émanent et ils ne subsistent pas par eux-mêmes. Dans les voeux des bhiksus, il est dit : « Je vous ferai rencontrer le Buddha et obtenir la sagesse comme vous le désirez. Faites donc des offrandes aux trois Vénérables avec autant d'attention que si vous examiniez un fil ou un cheveu ». Le çramana qui, en prononçant la prière bienveillante, désire faire des libéralités, parle comme il vient d'être dit et obtient de ne pas avoir un seul échec sur cent cas.

Telle est la manière dont la pâramitâ de patience religieuse du Bodhisattva pratique la patience des injures.