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0456 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 456 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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422   CONTES BOUDDHIQUES (N4$ 149-150)

beaucoup des joyaux du kia-lo-yue (grhapati). » Mais étaient-ce là. vraiment les joyaux précieux du notable ? — « Non », répondit (Çâriputra). — Le Buddha lui dit alors : « Ce que vous avez entendu est comme ce qu'avait obtenu ce pauvre homme. Ce Buddha ne vous a expliqué que les dix actes essentiels (1) et l'espèce de pureté qui est dans l'action; ce que vous avez entendu ne vaut même pas la peine qu'on en parle. »

Çâriputra fut mortifié et sembla se dire : « Je croyais avoir obtenu un joyau, mais ce n'était que du plomb et de l'étain. » Quand Çâriputra racônta ce qui s'était passé, des hommes innombrables conçurent la pensée des pâramitâs sans supérieures et égales pour tous; des hommes innombrables obtinrent la dignité d'a-wei-yen.

N°'150.

(Trip., XIX, 7, p. 25 v°-26 r°.)

ANALYSE : Mahâmaudgalyâyana, ayant mis en action la faculté de vision que lui donnait sa sagesse, aperçoit les huit mille ksetras des Buddhas ; émerveillé des choses qu'il a contemplées, il se croit supérieur au Buddha ; mais celui-ci n'a pas de peine à le couvrir, de confusion en faisant apparaître à ses yeux éblouis un spectacle infiniment plus grandiose.

(1) Cf. p. 37, n. 1.