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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
CONTES BOUDDIIIOUES (N°8 117-118) | 389 |
hommes; la femme se prosterna la tête contre terre en le priant de la laisser s'acquitter de son serment ; le démon la laissa aller. Elle arriva chez le jeune homme qui l'invita à entrer et à s'asseoir ; le jeune homme n'eut aucun rapport avec elle, mais il lui prépara à boire et à manger et la renvoya en lui donnant un gâteau d'or pour son usage particulier. — Le maître dit : « Ainsi, le mari, le voleur, le démon et le jeune homme se conduisirent tous quatre d'une manière excellente ; cependant il y a là matière à réflexion ; les uns disent que le mari fut le meilleur, car il devait tenir à garder sa femme; d'autres disent que le voleur fut le meilleur, car il devait tenir aux richesses; d'autres disent que le démon fut le meilleur, car il devait tenir à boire et à manger ; d'autres disent que le jeune homme fut le meilleur, car il se montra fort réservé. »
N° 118.
(Trip., XIX, 7, p. '2'2 r•0.)
Autrefois il y avait une femme mariée qui disait constamment : « Je ne perds rien. » Son fils prit la bague de sa mère et, après avoir été la jeter dans l'eau, il alla demander à sa mère où était sa bague d'or. Sa . mère lui dit : « Je ne perds rien. » Le surlendemain, sa mère invita à dîner Maudgalyâyana, Aniruddha et \Iahâkâcyapa ; il lui fallut alors se procurer du poisson et elle envoya un homme au marché pour acheter un poisson, Lorsque (l'homme) fut de retour, on prépara (le poisson) et dans son ventre on trouva la bague d'or. La mère dit à son fils : « Je ne perds rien. »
Le fils, très joyeux, se rendit à l'endroit où se tenait le
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