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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
216 | CONTES BOUDDHIQUES (Nos 55-56) |
tous les Tathâgatas. » En entendant les défenses, le Bodhisattva se réjouit et se prosterna ; puis, jetant les yeux sur son corps, il s'aperçut que les aiguilles avaient soudainement disparu ; son visage était fort beau et sa vigueur était plus grande qu'auparavant. Les devas, les hommes, les démons et les nâgas étaient tous pénétrés de joie ; quant à lui, résolu à progresser et agissant avec noblesse, il avança sans discontinuer pas à pas et ainsi il parvint à la dignité de Buddha et put secourir tous les êtres.
Le Buddha dit aux bhiksus : « Celui qui enseigna au Bodhisattva les stances, c'est maintenant Devadatta ; quoique Devadatta eût connu avant lui les stances du Buddha, il était comme un aveugle qui s'éclaire avec une torche : puisqu'il ne pouvait voir, quel avantage en retirait-il pour lui-même ? »
Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.
N° 56.
(Trip., VI, 5, p. 75 r°..)
Autrefois le Bodhisattva était un roi-singe ; constamment suivi de cinq cents singes, il allait s'ébattre de ci et de là. Une grande sécheresse survint et les fruits de toutes sortes ne furent plus abondants. La ville habitée par le roi de ce pays n'était pas éloignée de la montagne dont elle était séparée par une petite rivière ; le roi-singe, à la tête de sa bande, entra dans le parc (royal) pour y manger des fruits; le surveillant du parc en informa le roi (lui lui dit : « Retenez-les secrètement, en sorte qu'ils ne puissent plus s'en aller. »
Le roi-singe comprit ce qui se passait et dit tout affli-
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