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0450 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 450 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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416   CONTES BOUDDHIQUES (NOs 143-145)

devas; mais vous autres, dans votre stupidité, vous ne le comprenez pas etvous dites au contraire que je me donne du tracas. » Ses ministres qui l'entouraient lui dirent : « En vérité, a grand roi, vous avez raison. » Ils se prosternèrent la tête contre terre et s'excusèrent de leur faute en disant : « Nous vos sujets, dans notre stupidité, ne pouvions atteindre (à une telle sagesse). » Plus tard, quand le roi sortit de nouveau, ses ministres descendirent tous de cheval pour adorer le Buddha et prirent le roi pour modèle.

N' 144.

(Trip., XIX, 7, p. 25 r°.)

Autrefois, il était un roi qui, lorsqu'il sortait pour se promener, descendait en toute hâte de son char toutes les fois qu'il rencontrait un çramana et lui rendait hommage. Un religieux lui dit : « 0 grand roi, n'agissez pas ainsi; vous ne devez pas descendre de votre char. » Le roi répliqua : « Je monte; je ne descends pas; voici pourquoi je dis que je monte et que je ne descends pas : en rendant maintenant hommage aux religieux, je devrai, quand ma vie sera finie, naître en haut parmi les devas; telle est la raison pour laquelle je dis que je monte et que je ne descends pas. »

N° 145.

(Trip., XIX, 7, p. 25 r°.)

Autrefois, un homme étant mort, son âme revenait carresser ses vieux os. Quelqu'un qui était près de là lui