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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
38 | CONTES BOUDDHIQUES (Nos 9-10) |
ment du royaume ; les prisons étaient ouvertes et il y avait des amnisties générales ; la bienfaisance de P'ou-che s'étendait à tous les êtres vivants ; c'est ainsi qu'il parvint à atteindre à la dignité de Buddha.
Le Buddha dit aux çramanas : « P'ou-che, c'était moi-même ; son père, c'était le roi Po-fan (Çudhodana) ; sa mère, c'était ma mère Chö-miao ; la fille de l'homme sage, c'est maintenant K'ieou-yi (Gopâ). Celui qui était alors le génie dans la ville d'argent, c'est présentement Ananda ; celui qui était dans la ville d'or, c'était Maudgalyâyana ; celui qui était dans la ville de lieou-li (vaidîirya), c'était Çâriputra. Ainsi, le Boddhisattva, à travers des kalpas multipliés, a fait effort pour pratiquer les quatre sortes de bienfaits et il a formulé avec serment le voeu de secourir tous les êtres. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du Bodhisattva exerce la libéralité.
N° 10.
(Trip., VI, 5, p. 53 v°-54 r°.)
Autrefois le Bodhisattva était roi d'un grand royaume ; il se nommait Tch'ang-cheou (Dîrghâyus); son fils qui devait lui succéder se nommait. Tch'ang-cheng (llirghajâti ?) (1).
Ne pas avoir de convoitises abhi-
dhyâyâli pr.
Ne pas se mettre en colère ~; PR, vyâpâdât III. Manahsucaritam
pr. (s'abstenir de vouloir le mal d'autrui). (pensée ).
Se garder des hérésies lis A, mithyâ-
drsteli pr.
g (1) Dans l'introduction du Kosambî jâtaka (Fausböll, no 428), les noms du père et du fils sont intervertis.
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