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0336 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 336 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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302   CONTES BOUDDHIQUES (No 80)

Tathâgata, arhat, samyaksambuddha, qui, par la loi de la voie, guide les devas et les hommes. Tous les êtres seront atteints par ses bienfaits et parviendront à l'impersonnalité primitive. » Le singe s'écria : « Fort bien ! Quand le Révélateur aura.obtenu la dignité de Buddha, je demande à être son cheval. » Yeou-pen (Utpalaka) et son compagnon souhaitèrent, l'un d'être son esclave, l'autre d'être un arhat. Le Révélateur dit : « C'est fort bien. » Tous alors montèrent au ciel. Sur le chemin, il y avait cinq cents Pratyeka Buddhas qui vinrent tous se prosterner devant le Révélateur ; celui-ci chargea le singe de retourner prendre des fleurs, puis il les répandit au-dessusdesBuddhas en prononçant ce voeu : « Puissé-je obtenir promptement l'intelligence parfaite et je dirigerai les êtres en sorte qu'ils détruisent les génies de la vie et de. la mort et qu'ils atteignent à l'impersonnalité primitive. » Ses trois compagnons répétèrent leur premier voeu. Après qu'ils se furent prosternés entièrement devant tous les Buddhas, ils s'éloignèrent.

Quand ils arrivèrent en dehors de la porte de la ville où se trouvait la devî à forme humaine, le singe se prosterna et se retira. Les trois hommes étaient assis ensemble lorsqu'un serviteur sortit pour puiser de l'eau. Le Révélateur lui demanda : « Que voulez-vous faire de cette eau ? » Il répondit : « Elle est destinée au bain de la fille du roi. » Le Révélateur retira (de son doigt) l'anneau (que lui avaient remis les religieux) et le jeta dans l'eau. Quand la devi aperçut l'anneau, elle renonça à son bain et déclara à son père que son mari était allé .à sa recherche et que maintenant il était arrivé ici. Son père, qui se nommait T'eou-mo (Druma), fut joyeux et sortit en toute hâte pour avoir une entrevue avec le Révélateur ; celui-ci "se prosterna en lui rendant les hommages

ici que le petit-fils du souverain. A partir d'ici, le prince ne sera plus•désigné que par cette épithète.