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0428 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 428 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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(.:01sITES BOUDDHIQUES IN° 123):

remplit un bolde nourriture et en outre lui rendit hommage.. Le, Buddha lui ait « Quand vous sèmerez un, il produira dix ; quandvous sèmerez ,dix, ils produiront cent ; quand vous sèmerez cent, ils produiront mille, et ainsi de suite, se, produiront des dizaines et des centaines de mille. Vous pourrez apercevoir les vérités saintes et la sagesse. »

Le mari de cette femme ne croyait pas à la, sagesse et à la vertu ; restant en arrière silncieux, il avait entendu le voeu prononcé par le Buddha ; il dit : « O çramana Gautama, pourquoi dites-vous de . telles exagérations ? pour avoir fait don d'un bol de nourriture obtenir un pareil bonheur et en outre voir les vérités saintes et la sagesse ! » Le Buddha lui demanda : « De quel endroit venez-vous ? » Il répondit qu'il venait de.la ville. Le_Buddlim lui dit : « Quelle est la hauteur 'de l'arbre ni-kiu-lei (nyagrodha) que vous

avez vu ? »   est. haut, _répondit l'autre, de quarante

chaqu.e aimée il laisse tomber plusieurs myriades de mesures de dix boisseaux de fruits. » Le Buddha lui, ayant demandé quelle' 'était la grosseur des pépins de ces fruits, il répondit : « Les pépins sont gros comme des, graines de moutarde. » (Le Buddha lui ayant demandé combien il fallait de ces pépins pour produire un tel arbre,) il répondit : « Il en faut fort peu: » « En faut-il un dixième de boisseau ? » demanda le Baddhk. L'autre répondit : « Un seul pépin suffit. » Le Buddha répliqua : « Pourquoi dire une telle exagération ? planter un seul (pépin gros comme) une graine de.moutarde et (obtenir un arbre) haut de quarante li et produisant chaque année plusieurs dizaines de myriades de fruits ! » L'autre répondit : « C'est pourtant la vérité. » Le Buddha reprit : « Si la terre qui est dépourvue. de connaissance a une telle force de rétribution, à com bien plus forte raison quand une personne a pris avec joie un bol de, nourriture pour l'offrir au Buddha, le bonheur qu'elle s'attirera défiera-t-il toute mesure. » Le mari et sa femme sentirent alors leur coeur et leur. intelligence