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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
(1) Le récit qu'on va lire n'est pas un jâtaka.
328 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 84-85)
même que, quand on a fait un emprunt, le terme venu, on doit le restituer au propriétaire, ainsi maintenant le siège de deva n'est pas pour moi une résidence permanente ; j'ai hâte de retourner dans le monde des hommes pour y enseigner à mes descendants à rectifier leur coeur et à gouverner leur pays par la claire Loi du Buddha ; je ferai qu'avec piété filiale et obéissance les fils succèdent à leurs pères, que les défenses soient au complet et que les actes soient élevés ; quand ils auront quitté ce corps humain, ils naîtront en haut parmi les devas et se livreront à la joie avec Çakra.
Le Buddha dit à Ânanda : «Le roi Ivan, c'était moi-même ; pendant mille quatre-vingt-quatre générations, ses descendants se sont succédé, le fils montant sur le trône et le père allant se faire Sramana. » Ânanda, tout joyeux, se prosterna et dit : « Puisque telle a été la manière dont Tchong-yeou (Bhagavat) eut compassion de la multitude des êtres et leur fit du bien, ses mérites sont impérissables; maintenant, en effet, il a obtenu la dignité de Buddha et il est l'être le plus vénérable qui soit dans les trois mondes. Les devas et les saints rsis l'honorent tous. » Les bhiksus, tout joyeux, adorèrent puis se retirèrent.
No 85 (1).
(Trip., VI, 5, p. 88, ro-89 ro.)
Sûtra de A-li-nien-mi.
Voici ce que j'ai entendu raconter : Un jour, le Buddha se trouvait à Çrâvastî, dans le village de Yeou-li; or, tous les bhiksus, après avoir pris le repas du milieu du
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