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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
396 CONTES BOUDDIIIQUES (Nos 124-125)
conservait toujours une irritation dont il ne pouvait se débarrasser; considérant d'une part l'homme pur et dévot (qu'était son maître), et d'autre part les gens du royaume, (il se dit) : « Puisque les gens (lu royaume ont pris mon maître pour, le traiter ainsi ; je ferai qu'un nâga envoie une pluie de sable et de pierre qui ébranlera ce royaume et le frappera de terreur. » A peine eut-il achevé cette pensée que de tous côtés il plut du sable; les remparts et les murs, les habitations et les demeures furent
entièrement détruits. Le maître dit (au çrâmanera) : « Dans
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une naissance antérieure j'exerçais la profession de tueur de boeufs et c'est pourquoi j'ai subi ce malheur. Pour quelle raison avez-vous commis une telle faute? Allez-vous-en; vous ne devez plus me suivre . »
Le maître dit: « Telles étant les peines et les récompenses, ne doit-on pas être fort attentif ? »
N°125.
(Trip., XIX, 7, p.23 r°.)
Il y avait autrefois le roi d'un royaume et ses cinq grands ministres. Un de ces ministres avait depuis longtemps invité le Buddha (à venir chez lui) ; le Buddha n'ayant pas accepté, il s'en retourna. Il invita le Buddha au nom du roi ('I). Le Buddha dit : « La vie de ce ministre va maintenant certainement finir ; demain qui se chargera de faire encore cette oeuvre qui procure le bonheur ? »
Ce ministre demanda à un devin de prononcer son horoscope ; celui-ci lui dit : « Vous devez mourir par une arme de guerre ; gardez-vous toujours avec une arme de guerre. (Ce ministre) tira donc son épée et la prit en main ; quand la nuit fut avancée il désira se coucher et remit son épée
(1) Cette phrase parait inutile.
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