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0018 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 18 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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  • 'IV   - INTRODUCTION

La même question ne se pose pas pour le Kieou tsa p'i yu king (i)'ou « Ancien livre d'apologues divers » qui est manifestement un recueil composé tout entier par Senghouei. On peut même dire qu'ici le traducteur, non seulement a choisi les textes lui-même, mais encore les a arrangés à sa guise en les écourtant fort ; c'est ainsi que le n° 120 ne devient intelligible que si on se reporte soit -au Kumbhakârajâtaka (Jdtaka, n° 408), soit au récit du Ken

  • pen chouo yi Is'te yeou pou pi tch'ou ni p`i nai ye (Trip., XVI,10, p. 14 r°-v°) ; ou encore, le n° 124 n'est explicable que si on a recours à un autre récit tel que celui de notre n°.1401. Enfin, les sept paraboles par lesquelles se termine cet ouvrage soit nettement différentes de tous les contes qui précèdent et n'ont été introduites que pour servir à la glorification du système mahâyâniste.

Si le Kieou isa p'i yu king de. Seng-houei est connu sous ce nom de kieou « l'ancien », c'est afin de le distinguer d'un autre recueil du même genre qui fut composé en l'an 401 de notre ère par le fameux Kumârajîva ; né d'un père venu de l'Inde et d'tine princesse de Koutcha, Kumârajîva fut la lumière de Koutcha, avant d'étonner de son savoir Lu Kouang qui régnait à Leang lcheou, puis Yao Hing, de la dynastie des Ts'in postérieurs, qui avait sa capitale à Tch'ang-ngan. Le recueil d'apologues qui porte le nom de Kumârajîva nous est parvenu sous deux formes différentes, ce qui prouve qu'il resta ouvert aux additions ou aux suppressions que les éditeurs introduisirent à leur gré; c'est par la traduction de ces deux rédactions que s'ouvre notre second volume (n05 156-232). Nous y avons joint quelques extraits (DOS 233-236) d'un autre Tsa p'i yu king en deux chapitres qui passe pour être de l'époque des Han postérieurs (25-220 p.' C.).

(1) Dans les deux premiers volumes, j'ai transcrit pi le caractère rej ,

suivant en cela l'exemple de Stanislas Julien. La• prononciation pi paraît en effet autorisée mais la prononciation p'i est préférable.