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0127 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 127 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (Nos 25-26)

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aussitôt vida ses trésors pour faire des libéralités aux pauvres gens ; il traita comme ses enfants les veufs, les veuves et les orphelins; tout son" royaume fut très heureux; les hommes marchaient en riant. Levant les yeux vers le ciel, le roi dit : « Voici jusqu'à quel point est parvenue la transformation surnaturelle produite par le Bodhisattva; les quatre régions de l'espace célèbrent la vertu et on est arrivé à une paix universelle. »

Le Buddha dit aux çramanas : « (Celui qui en ce temps était) le Bodhisattva, c'était moi-même; le roi, c'était Maitreya; la tortue, c'était Ananda ; le renard, c'était le fils du héron (Çâriputra) ; le serpent, c'était Maudgalyâyana ; l'homme qui avait été ballotté sur les eaux, c'était Devadatta. »

Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du Bodhisattva pratique la libéralité.

N° 26.

(Trip., VI, 5, p. 62 r°-62 v°.)

Autrefois. le Bodhisattva tenait la conduite d'un craInana; il dèmeurait constamment dans les forêts de la montagne ; son coeur bienveillant était animé de compassion en songeant que tous les êtres vivants endurent des souffrances perpétuelles et évoluent dans un cycle sans fin à travers les trois mondes ; il se demandait comment il pourrait les secourir ; avec calme il méditait, recherchant le grand principe de la sagesse grâce auquel il pourrait aider la multitude des êtres. Cependant un pou, qui se trouvait dans son vêtement, ulcérait son corps et troublait sa pensée, en sorte que son intention de méditer sur la sagesse en était ébranlée; il le rechercha avec sa main et parvint à se saisir du pou ; pénétré de compassion, il