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0424 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 424 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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390   CONTES BOUDDHIQUES (Nos 118-119)

Buddha et lui demanda : « Pour quelle cause ma mère a-t-elle ce bonheur de ne jamais rien perdre ? » Le Buddha lui dit: « Autrefois il y avait un ascète (rsi) qui demeurait dans le Nord ; lorsque l'obscurité et le froid furent arrivés et que ce fut l'hiver, tous les habitants passèrent au sud des montagnes ; il y avait une vieille mère solitaire qui était si pauvre qu'elle ne pouvait partir ; elle resta seule et garda en lieu sûr tous les ustensiles et les biens de cette foule d'hommes ; au printemps, les gens revinrent tous et la mère rendit chaque objet sans aucune exception à son propriétaire; tous ces hommes furent satisfaits. » Le Buddha dit : « Celle qui en ce temps était la mère solitaire, c'est votre mère; parce que, dans cette naissance antérieure, elle a protégé les objets qui appartenaient à une multitude d'hommes, elle a obtenu ce bonheur de ne jamais rien perdre. »

N°119.

(Trip., XIX, 7, p. 22 r°-v°.)

Autrefois un enfant, fils d'un maître de maison, fit en l'honneur de Li-yue (Revata) une petite habitation qui pouvait tout juste le contenir lui-même; en outre il fit un promenoir. Plus tard, quand sa vie fut finie, il naquit en haut parmi les devas Trayastrimças ; il y fut en possession d'un palais précieux qui avait quatre mille li de tour; tous ses désirs avaient leur satisfaction; avec joie il prit dans ses mains des fleurs célestes et les répandit sur la demeure de Li-yue (Revata). Ce leva dit : « C'est pour avoir fait une petite habitation de boue que j'ai obtenu un palais magnifique; en pensant au bienfait que j'ai reçu, je viens donc répandre ces fleurs. »