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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
424 CONTES BOUDDNIQUES (NO3 153-154)
(Trip., XIX, 7, p. 26 v°-27 r°.)
ANALYSE : Le Buddha s'attriste de ce qu'il n'a réussi à produire que des arhats ; il est comparable à un homme et à une femme déjà âgés qui n'ont mis au monde que des filles et qui s'affligent parce que personne ne continuera leur famille. Le Buddha verse trois larmes ; l'univers en est ému et une foule d'êtres conçoivent aussitôt la pensée du Mahâyâna ; joie du Buddha qui se voit désormais assuré d'avoir des continuateurs ; il est heureux comme un homme et une femme déjà âgés qui obtiennent enfin le fils tant désiré.
(Trip., XIX, 7, p. '27 r°-v°.)
ANALYSE : Un jeune homme avait trouvé un fruit excellent qu'il destinait à son père et à sa mère lorsque, revenant à Vaiçâli, il aperçoit l'empreinte du pied du Buddha Çâkyamuni ; il s'arrête en contemplation devant la marque de la roue et attend que le Buddha revienne car il veut lui donner son fruit. Le Buddha, qui était entré dans Vaiçâli pour accepter une invitation d'un dânapati, connaît les sentiments du jeune homme et déclare son humble offrande supérieure aux riches présents du notable. Le jeune homme deviendra plus tard un Buddha nommé « le vénérable roi au fruit (1) ».
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