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0269 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 269 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (No 64)

235

se referment au coucher du soleil — sont comme le pari-nirvâna de l'Honoré du monde.

Quand on se trouve dans une génération où le Tathâgata est visible, — il faut sans discontinuer accepter ses enseignements en progressant dans la perfection, — bannir l'obscurcissement du sommeil -- et ne pas s'écrier que le Buddha sera toujours là.

L'intelligence essentielle de la Loi profonde — ne s'acquiert pas par le moyen d'une forme matérielle ; — vous qui maintenant êtes sage, — vous devez savoir que (cette forme matérielle prise par le Buddha en apparaissant dans le monde) n'est qu'un artifice excellent.

Ceux que sauve cet artifice excellent — y ont un avantage qu'on ne saurait exagérer; — actuellement, celle conversion opérée (par le Buddha) — est d'ailleurs destinée à tous les êtres.

Quand Tö-lo-tche eut entendu ces paroles, il obtint aussitôt la patience des dharmas de non production (anutpâdadharmaksânti) (4); il comprit le fondement de toutes les lois et parvint au l'o-lin-ni (?)._ Il sut alors que Tsingtsin-pien avait eu recours au procédé d'un artifice excellent; constamment il pratiqua seul la conduite conforme à la règle sans jamais se. relâcher ; en récompense, il obtint aussitôt de ne plus retourner dans le domaine des transmigrations (samsâra).

Le Buddha dit à Ânanda : « Celui . qui en ce temps était. Tsing-tsin-pien, c'est moi-même ; Tö-lo-tc;he, c'était Maitreya ». Le Buddha dit à Ananda : « En ce temps, moi et Maitreya nous écoutions ensemble la doctrine des livres saints ; or Maitreya s'endormit et fut seul à ne rien obtenir ; si, à ce moment, je n'avais pas eu recours à un

(1) Cette patience est celle qui permet de supporter les dharmas de telle sorte qu'ils perdent leur force de causalité. L'expression chinoise

est 3 .A   rie