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0284 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 284 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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250   CONTES BOUDDHIQUES (Nos 68-69)

ardents (1). Touché de ses bienfaits, le peuple observa les excellentes défenses du Buddha et le royaume devint aussitôt prospère. Celui qui en ce temps était le jeune homme, c'est moi-même. »

Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.

N° 69.

(Trip:, VI, 5, p. 78 v°.)

Sülra de Devadalla enseignant aux hommes à faire le mal.

Autrefois le Bodhisattva avait la dignité de devarâja. Avec diligence, il veillait à ses moindres actions; sa résolution progressait comme une eau qui coule ; chaque fois qu'arrivait un jour d'abstinence, il montait sur son char tiré par des chevaux et parcourait les quatre régions du Inonde pour prêcher les règles profondes du Buddha et pour convertir tous les êtres vivants; il détruisait les défauts et les souillures (des êtres vivants); il les engageait à honorer le Tathâgata, l'Arhat, le Samyaksambuddha, deva des devas (devâtideva), Roi de la multitude des saints, Honorable de l'enseignement de la voie; ainsi ils pouvaient s'éloigner des trois conditions mauvaises et de la source de toutes les souffrances. Devadatta de son côté était le devarâja Mdra; il parcourait les quatre régions du monde en enseignant aux hommes à faire le mal et à se laisser aller à toutes les passions de leur coeur. Il leur enseignait

(1) Le peuple était dans un péril aussi pressant que celui d'un homme qui s'enlise ou qui est sur des charbons ardents. Cette métaphore est tirée du Chou-king (chap. Tchong-houei ache kao).