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0359 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 359 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (No 84)

l'enseignement des livres saints. Les célibataires, les veuves, les enfants, les gens faibles, les mendiants, il leur

donna ce qu'ils demandaient. Les malades, il les secourut par des médecins et des remèdes, par des vêtements et de la nourriture. Ceux qui étaient misérables et dénués de tout, il les engagea à se rendre à la porte du palais pour réclamer ce qui leur. manquait. , Ceux qui ne se soumirent pas et ne se convertirent pas, il les accabla de corvées et de travaux; quand il y avait une famille de cette sorte il la plaçait au milieu de cinq familles de gens sages, en sorte que les cinq familles convertissaient cétte unique famille ; ceux qui se soumirent les' premiers, il les récompensa. Ses principaux ministres, il les choisit à cause de leur sagesse et non à cause de leur noble extraction.

A partir du moment où les lois clairvoyantes du roi furent mises en vigueur, les habitants des quatre parties du monde se conduisirent, les uns à l'égard des autres, avec affection et concorde et tout désir de meurtre fut anéanti; En conséquence, on obtint une sécurité perpétuelle, et, pendant la nuit, on ne fermait plus les portes. Les hommes se conduisaient avec chasteté et pureté et ne désiraient aucune autre femme que la leur ; ils ne disaient pas que un f ùt deux ; au dehors, ils enseignaient la bonté et la compassion ; ils apercevaient la vérité de l'impermanence et leurs paroles n'étaient pas artificieuses. Quand ils assistaient à la joie et au profit d'un autre, leur coeur s'en réjouissait et

leurs paroles étaient encourageantes. La grande doctrine exerQait une action. transformatrice ; les venins mauvais

(de l'hérésie) étaient détruits et anéantis. On croyait au Buddha ; on croyait à la Loi ; on croyait aux çramanas ; quand (le roi) avait parlé, on ne concevait plus aucun doute.

La bienveillance du roi Nan faisait pénétrer partout ses bienfaits. Dans les huit directions, en haut et en bas, il

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